L’éditorial des 3e prépa-pro

Photo – Rédaction Les Pros du Bât’

Chères lectrices, chers lecteurs,

Nous sommes en classe de 3e au lycée professionnel Hector Guimard (Paris 19ème) spécialisé dans les métiers du bâtiment. Nous écrivons sur ce blog en même temps que les élèves de seconde OBM (Ouvrage du Bâtiment-Métallerie) et AF (Aménagement Finition). Notre objectif est de transmettre, vous faire découvrir ce que nous apprenons dans différents ateliers : plomberie, peinture, taille de pierre, métallerie.

Vous pouvez déjà découvrir des photos et des articles rédigés par nos camarades de seconde : un chantier de rénovation du foyer d’un lycée, des témoignages sur la vie en atelier, des recettes pour préparer de l’enduis…

De notre côté, nous avons publié des photos de notre journée d’intégration, le mardi 25 septembre 2018. Actuellement, nous sommes en train de travailler sur des articles qui décrivent notre quartier. On les décrit de manière très précise afin que les lecteurs aient envie de nous lire jusqu’au bout. Vous pourrez bientôt lire notre travail.

Nous vous souhaitons donc une bonne lecture et n’hésitez pas à nous laisser des commentaires.

A bientôt.

Les élèves de 3e prépa-pro.

J’habite à Neuilly-sur-Seine

Photo – Louie N.

J’habite à Neuilly Sur Seine. C’est un bel endroit. Il y a la rue Chauveau. Dans mon quartier, il y a de grands bâtiments. Il y a beaucoup de plantes et des arbres. Il n’y a qu’un seul magasin pratique.

Il ne se passe rien de spécial, dans mon quartier. C’est un lieu simple et tranquille. Je vois toujours des gens qui vont à leur travail et la vieille dame qui est la gardienne de notre immeuble. 

Notre bâtiment a seulement quatre étages. Nous habitons au rez- de- chaussée. C’est une petite pièce mais nous l’aimons bien. 

Les bâtiments de notre quartier ont aussi leur propre cour. Par Louie N.

Avant de commencer à souder

Photo – Abdoulaye F.

Avant de commencer à souder, je dois d’abord me protéger. Je dois mettre un casque à souder pour protéger mon visage et mes yeux. Si je ne le mets pas, je risque de me brûler le visage et être aveugle. Puis je mets des gants afin de ne pas me brûler les mains. Je mets aussi mes chaussures de sécurité. Quand j’ai fini, je démarre une machine pour le soudage et je la règle en volts. Quand je soude, je tourne toujours ma main à 75°. Quand j’ai fini, j’éteins la machine et je laisse refroidir un peu ma pièce. Je pense que c’est l’un des meilleurs travail qui peut nous servir beaucoup dans la vie. Par Milos L.

Depuis ma chambre…

Dessin – Nikola M.

Dans mon quartier, c’est assez calme. Il y a des tabacs, des cafés-bars, des restaurants, des bâtiments, de la population et aussi un parc. Dans mon quartier il n’y a pas forcément d’odeur. L’hiver il ne se passe pas grand chose mais l’été, c’est amusant. Les enfants se baignent avec des jets d’eau. Tout le monde sort, traîne dans les rues. Après l’inconvenant, c’est que la délinquance est présente. L’hiver, c’est sombre, les bâtiments sont assez rapprochés. La nuit c’est très éclairé car il y a beaucoup de lampadaires. Il y a une boulangerie, un Auchan, un Carrefour, une pizzeria.

Je me rappelle les jours où j’étais avec ma mère en train de marcher dans le parc. On s’asseyait sur l’herbe et on faisait un goûter. Quand je me rappelle ces souvenirs, ça me fait un grand bien. Ça me rappelle aussi à quel point elle me manque.

Ce dessin je l’ai fait une nuit. J’avais envie de dessiner et je cherchais une idée. Du coup, j’ai regardé par la fenêtre et je me suis dit que j’allais dessiner ce que je voyais, donc l’appui de fenêtre et en face, de l’autre côté de la rue. J’ai essayé de montrer, via les ombres et le ciel bleu-violet, que c’était la nuit. J’ai aussi fait les fenêtres des bâtiments en jaune pour montrer qu’ils étaient allumés. Par NiKola M.

 

Mon quartier est dans le 13ème

Photo – Issam EM.

Mon quartier est dans le 13^ème arrondissement de Paris. Il est grand. Il y a plusieurs immeubles, des restaurants, des fastfoods, des magasins de vêtements, une pharmacie, des boutiques de photocopies, un stade, un Lidl, un tabac.

Quand je sors avec des potes pour jouer au foot, on va d’abord acheter des bouteilles de jus, des chips pour tenir toutes la journée. Au stade on voit d’autres personnes. On leur demande si on peut faire un match.

Ils acceptent. On joue quelques heures et quand ont est fatigué,  on décide de rentrer chez nous. On monte les escalators pour arriver sur la grande place de mon quartier. On se demande « qui va jouer à la play ? » et on retourne chez nous. Je  prends mon ascenseur pour rentrez chez moi, j’ouvre ma porte, je dis bonsoir à ma famille. Je vais dans ma chambre. Je me change. J’allume ma console (Playstation 4). J’invite mes amis en partie vocale et on joue à des jeux en ligne jusqu’à 23h-00h. Après, je dis au revoir à mes amis et j’éteins ma console. Je vais manger dans le salon avec ma sœur ou ma mère, devant la télé, et je vais dormir. Par Issam EM.

Ce mur extravagant

Photo – Hamza L.

En ouvrant la porte du foyer du lycée Belliard (18ème), on est tombé nez à nez avec ce mur extravagant qui nous impressionne tous. Mais ce qui reste le plus fou, ce sont ces mélanges de couleurs et d’aliments quotidiens.

La photo montre ce mélange varié de couleurs : le rouge, le bleu, le jaune, le violet, le vert … etc

Les aliments quotidiens sont représentés par des poissons, gâteaux, fraises, citrons, crabes et même une bouteille de vin.

Des inscriptions, non visibles sur cette photo, telles que (75018,19,14,17,92,93,91…) font penser à plusieurs arrondissements de Paris et ses alentours. Le fait que tous ces numéros soient inscrits sur ce mur nous aide à constater que ce lycée abrite des élèves de tous les endroits d’Ile-de-France et d’ailleurs

Sans parler des prénoms de tous les genres et de toutes les origines, comme Samia, Paul, Baba, Pauline, Georges, Karim, Iness, Mehdi et tant d’autres.

Ces inscriptions, ces prénoms, ces couleurs inscrites sur le mur du foyer d’un établissement scolaire, me rappellent mon ancien collège où nous avions eu le droit d’écrire sur la quasi totalité des murs, avant les travaux de rénovation. Par Hamza L.

Travail de précision

Photo – Rédaction Les pros du bat’.

Lundi matin. Je suis sur le chantier Belliard : rénovation du foyer. Je porte ma tenue de travail et mes chaussures de sécurité. Je prends la cale à poncer et je me mets à poncer le mur. Puis le professeur me dit de prendre la lame de cutter pour gratter la peinture sur la porte.  Je prends la lame et je gratte la peinture. La poussière de la porte tombe sur mes doigts, et la lumière éclaire la porte. Il y a aussi du papier opaque collé sur la vitre. Je suis un peu en difficulté avec le grattage manuel des anciennes peintures sur la porte.  Comme c’est une question d’habitude, avec l’explication du professeur je comprends que pour gratter facilement je dois bien incliner la lame du cutter.

Les premiers jours, on a visité le lieu de travail. C’était en désordre. Mais au fur et à mesure qu’on avance dans le travail, tout se retrouve en ordre, peu à peu. C’est ça que j’aime beaucoup dans ce travail. Par Oury S.

Le matériel

Photo – Karim A.

Je suis sur le chantier, lycée Belliard, Paris 19ème.

Nous travaillons à la rénovation du foyer. Quand notre  travail quotidien est fini, nous devons nettoyer les lames. Sur la photo on voit quinze lames. Douze à l’avant et trois à gauche, avec balai. Il y a aussi une grande malle rouge pour ranger le matériel.

En fin de journée, nous devons passer le balai. Par Karim A.

Le bruit des lames

Photo – DR

Le chantier se situe à Paris 18, au Lycée Belliard, qui est un lycée d’Hôtellerie et de Restauration.

L’Enduit est une préparation molle ou fluide qu’on applique sur une surface pour la protéger. Il est constitué d’un liant (chaux, plâtre, ciment portland ou argile) et des charges minérales tels que les agrégats, ou du sables et aussi de la poussière de marbre. L’enduit sert à reboucher et à combler les trous  ou bien encore les saignées et les fissures.

Quand on rentre dans l’atelier, on s’habille en tenue de travail puis on commence l’enduit. On utilise deux lames (une grande et une petite). On dépose l’enduit sur le mur avec une lame puis on le récupère avec une autre afin de reboucher les trous ou les fissures qui sont dans le mur. Les fissures étaient dues au carrelage qu’on avait cassé ou alors les trous étaient déjà là. On sent l’odeur de l’enduit et on entend le bruit des lames qui raclent contre le mur et qui se frottent l’une contre l’autre. Pour bien reboucher les trous du mur on passe plusieurs couches.

 Le chantier se finit après les vacances de noël, puis nous irons en stage en entreprise. Par Romain R.

Avoir des lames propres

Photo – Victor DM

Ce lundi matin, au chantier, nous travaillons avec de l’enduit. Il faut des lames et un seau pour le mélange de poudre et d’eau. L’enduit s’applique avant la peinture, mais on peut aussi reboucher des trous avec. Monsieur Rivon, notre professeur, nous explique que ça ne sert à rien de mettre beaucoup d’enduit. Si on en met trop, après, il faudra beaucoup poncer. Cette une tâche où il faut être patient. Quand le travail est terminé, il faut nettoyer les lames et le seau. Le sol est mouillé car nous lavons les lames avec de l’eau. Il faut toujours avoir des lames propres, une fois le travail terminé. Le travail n’est pas très physique, mais si on travaille bien, on avance bien. Par Victor DM.